La 4G permettait déjà le visionnage de contenus vidéo de haute qualité et une navigation efficace depuis un téléphone mobile… Mais la 5G reste très attendue pour franchir un cap supérieur dans l’Internet des Objets (ou « IoT » pour Internet of Things). Retour sur les principales différences entre la 4G et la 5G, ainsi que sur les inquiétudes liées au déploiement complet du réseau dernier cri.
Comment fonctionne la 4G ?
Au début de la décennie 2010, la 4G bouleverse les conditions d’accès et d’exploitation d’internet sur un téléphone mobile. Le réseau 4G offre une grande fluidité de navigation comparé à son prédécesseur 3G. La 4G fonctionne grâce à un réseau déployé sur des bandes de fréquences puissantes. Le débit en réception s’en trouve amélioré. Le territoire français est majoritairement couvert par la 4G. Un cran au-dessus, la 4G+ fonctionne sur d’autres bandes de fréquence offrant un débit sensiblement plus puissant.
Que permet la 4G ?
Avec la 4G, l’utilisateur peut en théorie regarder la télévision en HD, émettre et recevoir des appels vidéo de haute qualité. C’est une évolution majeur dans l’histoire de la téléphonie.
Quelles sont les améliorations apportées par la 5G?
La 5G vise un ultra haut débit à moindre impact sur la consommation énergétique des smartphones. Elle se veut plus intelligente, plus rapide et plus performante que la 4G. Ses performances améliorées devraient permettre de visionner des contenus ou de jouer à des jeux vidéo sans temps de latence.
Pourquoi la 5G ?
Le déploiement de la 5G répond à l’usage intensif de l’IoT. Alors que la 4G devrait arriver rapidement à bout de souffle, sa remplaçante devrait pouvoir gérer un nombre élevé de connexions simultanées. Mais ce n’est pas tout, elle doit également assurer des fonctions avancées comme la gestion des véhicules autonomes.
L’impact sur la santé : quels sont les dangers de la 5G ?
Les associations investies dans la lutte contre la pollution électromagnétique s’inquiètent de la densification du brouillard électromagnétique existant qu’impliquerait le déploiement complet de la 5G sur le territoire. Les impacts rapportés par les lanceurs d’alerte varient des symptômes légers au développement de troubles, voire de maladies plus graves. Selon plusieurs spécialistes de l’Inserm, les effets thermiques sur les corps sont clairement documentés. En revanche, les autres effets rapportés sont plus difficilement attribuables à l’exposition à la 5G, dans la mesure où différentes études menées à ce jour ont révélé des résultats contradictoires.
En l’absence de données plus concrètes sur les questions liées à l’hypersensibilité électromagnétique, la meilleure solution reste la prévention. Restreindre l’utilisation des appareils potentiellement à risque, et notamment chez les plus jeunes, est une mesure de précaution recommandée par l’Anses. Les particuliers peuvent également renforcer leur protection anti ondes électromagnétiques autour de leur installation électrique domestique afin de réduire le rayonnement à l’intérieur de l’habitat.