Pouvez-vous être passeur d’âme ?
Comme toute activité, le travail de passeur d’âme est accessible à tous. Mais tout le monde n’étant pas passionné par la comptabilité et la médecine, tout le monde ne l’est pas non plus pour accompagner les âmes. Il faut, pour pratiquer, non seulement trouver un intérêt dans cet art mais également disposer ou développer certaines dispositions.
1. Un état d’esprit
Être passeur d’âme suppose certaines prédispositions envers les Hommes (âmes). Les différentes qualités mises en avant ci-après sont focalisées sur les âmes présentes sur les individus (où le dialogue va s’instaurer avec des êtres incarnés) mais s’appliquent pour toutes les situations dans lesquelles on peut les rencontrer :
De l’empathie
Il faut savoir dialoguer avec les hommes qui ont gardé des âmes accrochées sur eux en se mettant à leur rythme, à leur niveau. Les aider, les accompagner, les entourer.
De l’écoute
L’écoute est une autre facette fondamentale du passeur d’âme. Les moments durant lesquels les hommes accrochent les âmes sont des situations riches en émotions (deuil, troubles émotionnels…). Les possibilités offertes dans la vie pour parler de ces moments intimes sont très rares (voire inexistants). Ce sont donc des partages remplis d’émois dans lesquels l’écoute est la clef du travail.
Du respect
Le passeur d’âme doit mettre en place un respect dans plusieurs étapes de son travail :
ü Envers l’âme ;
ü Envers la personne sur les raisons de l’emprise,
ü Du choix de la personne de vouloir la laisser partir ou non,
ü Envers les énergies supérieures qui vous permettent d’accomplir et qui vous accompagnent durant ce travail.
De la certitude
Si l’écoute, l’empathie et le respect sont au cœur du travail d’accompagnement de la personne, le passeur d’âme doit faire preuve de conviction lorsqu’il va procéder au passage. Il ne doit pas hésiter, penser à autre chose, avoir des doutes sur le bienfondé de son action, il doit agir.
2. Faut-il être medium ?
Cette question est bien évidemment au cœur du sujet car nous parlons ici d’âmes dont nos cinq sens ne nous permettent pas de rentrer directement en relation. Une des particularités du medium est de communiquer, d’échanger avec les personnes disparues. Certains médiums les voient également et peuvent directement identifier les présences dans les lieux ou sur les personnes. On peut ainsi directement déduire que le medium est le plus à même d’être passeur d’âme dans son travail de communication pour leur montrer le chemin vers la Lumière.
Mais si un passeur d’âme peut être medium, il n’est pas obligé d’avoir cette qualité pour le devenir. La partie pratique de cet ouvrage va justement montrer les moyens qui permettent de parvenir à faire ce travail. Par ailleurs, votre expérience va vous permettre d’être plus proche de ces énergies/présences et de, si ce n’est pas déjà le cas, d’entamer une discussion, de commencer à percevoir certaines images, impressions, sensations : d’être à l’écoute de soi (et indirectement des mondes parallèles).
3. Un protocole
Lorsque l’on travaille dans le monde énergétique de manière générale et dans celui des passeurs d’âmes en particulier, il convient de procéder à un protocole rigoureux. Cela peut paraître surprenant au premier abord mais quand on y regarde de plus près, on se rend rapidement compte qu’il s’agit d’un élément incontournable.
Certes on peut avoir à faire à des âmes désorientées suite à un accident brutal par exemple qui sont plutôt bienveillantes et cherchent à rejoindre la Lumière, mais l’on peut également rencontrer des âmes qui n’ont certaines pas envie qu’on les dérange, qui sont très bien à se nourrir de l’énergie des autres et qui vont tout faire pour vous faire rebrousser chemin. Si l’on n’est ni prêt ni protégé, elles ne vont rien trouver de mieux que de venir nous squatter, squatter votre énergie, squatter votre vie. Et le travail initié dans une intention louable va rapidement se transformer en cauchemar dont il peut être très difficile de s’échapper. Gardez donc en tête que le travail sur les énergies ne se fait pas dans le monde des bisounours mais que lorsque l’on est bien préparé, on peut y aller sans difficulté.
Être dans un état propice
Si tant d’ouvrages énergétiques font référence à ce point c’est qu’il s’agit réellement d’un facteur essentiel. Voici quelques éléments incontournables avant toute intervention auprès des âmes :
Ø Ne pas avoir peur / être en parfaite confiance. Le doute est le danger le plus important pour le passeur d’âme car il peut ouvrir une brèche énergétique et voir l’âme ou d’autres parasites astraux venir s’y engouffrer. La formation passeur d’âmes reste essentielle dans cet enseignement.
Ø Être en forme physique et morale. On ne vous demande pas d’être prêt pour aller faire un marathon mais de ne pas être « handicapé » par votre corps. Vous avez une jambe dans le plâtre, votre cerveau ne sera pas entièrement à ce que vous faites. Il est en de même pour le moral. Si vous êtes déprimé, les chances que vous réussissiez votre entreprise sont plus que minimes. Être en forme suppose donc de prendre du temps pour soi afin de se ressourcer (à la forêt – à la mer – à la montagne…) afin d’être opérationnel pour agir. Le stage passeur d’âme permet d’appréhender cette discipline.
Ø Ne pas être fatigué/épuisé/malade. Cet état se rapproche énergétiquement de celui de la peur et a pour conséquence non pas d’accompagner les âmes vers la Lumière mais plutôt de les ramener à soi ;
Ø Ne pas être stressé/pressé par le temps. Pour qu’une opération se réalise pleinement, il faut être dans ce que l’on fait. Si vous pensez au train que vous ne devez surtout pas rater dans 10 minutes ou à votre enfant que vous devez aller chercher avant la fermeture de l’école, c’est votre séance qui sera un échec ;
Ø Être dans un endroit adapté : pas en place publique ou au milieu du salon. La foule autour de vous écartera votre esprit de votre travail. De plus, vous travaillez avec des personnes physiques qui, si elles se rapprochent de vous, sont dans un état émotionnel assez intense et ne s’ouvrirons pas forcément si elles ne sont pas dans un cadre serein.
Toutes ces caractéristiques se rapprochent du travail de foi. Personne ne vous demande d’être dans la foi (religion) mais d’être dans l’action que vous entreprenez et non pas à côté. Il faut vivre son travail, s’y consacrer pleinement. Une fois la tâche réalisée, alors vous pouvez vaquer à vos différentes préoccupations intellectuelles ou pratiques.
Si jamais toutes ces conditions ne sont pas réunies, surtout n’y allez pas. Au mieux il ne se passera rien, au pire vous aller sortir de la séance avec une âme prisonnière sur votre personne. Pour rappel nous ne sommes pas dans le monde sans danger alors si vous y allez, c’est sans aucune crainte, peur ou angoisse.